Quels sont les éléments incontournables à prendre en compte pour élaborer un modèle de newsletter HTML performant ?

RouleurSolide - le 28 Avril 2025
Je me demandais, quand on code une newsletter en HTML, quels sont les points absolument essentiels pour que ça marche bien sur tous les clients mail ? Genre, la compatibilité avec Outlook, Gmail, les trucs comme ça. Et aussi, comment on fait pour que ça s'affiche bien sur mobile, vu que maintenant tout le monde lit ses mails sur son téléphone. J'ai essayé plusieurs fois, mais j'ai toujours des problèmes d'affichage, des images qui se chargent pas, etc. Des conseils ?
Commentaires (15)
Le responsive, c'est vraiment la base. Tableaux imbriqués à gogo, même si ça pique les yeux, et CSS en ligne (inline styles) obligatoires. Oublie les frameworks CSS modernes, c'est la misère assurée. Pour les images, assure-toi qu'elles soient optimisées (poids plume) et utilise l'attribut 'alt' au cas où. Et teste, teste, teste... Litmus ou Email on Acid sont tes amis, même si ça coûte un bras. Sinon, y'a toujours la solution du template tout fait, mais bon, c'est moins marrant, non?
Les templates, c'est pratique au début, mais on est vite limité. Autant prendre le temps de comprendre les bases et de galérer un peu, après on est plus autonome.
Autonome, oui, mais faut voir le temps qu'on y passe. Des fois, un bon template bien foutu, tu l'adaptes vite fait et t'as un truc propre sans te prendre la tête. Après, si t'as des besoins super spécifiques, forcément...
Exact. Le ratio temps/bénéfice d'un template est souvent imbattable, surtout pour les besoins courants. L'indépendance a un prix.
Je suis d'accord avec l'analyse coût/bénéfice des templates. C'est un point à ne surtout pas négliger, surtout si on prend en compte tous les aspects à soigner pour une newsletter performante. Au-delà du code HTML et du responsive, il y a un ensemble de facteurs qui influent directement sur l'efficacité d'une campagne d'emailing. Les données le prouvent : un objet de mail percutant peut augmenter le taux d'ouverture de 20 à 30%. Le preheader, souvent négligé, peut aussi gagner quelques précieux points de pourcentage. Et puis, il y a la question de la délivrabilité. Si l'expéditeur n'est pas clairement identifié, ou si les protocoles d'authentification (SPF, DKIM, DMARC) ne sont pas correctement configurés, le mail risque fort de finir dans les spams. On estime que près de 20% des emails légitimes n'atteignent jamais la boîte de réception à cause de problèmes de délivrabilité. C'est une perte sèche qu'on ne peut pas ignorer. L'accessibilité est également primordiale, surtout si on vise un large public. Un email mal structuré, sans attributs 'alt' sur les images, sera illisible pour les personnes utilisant des lecteurs d'écran. Sans parler de l'importance de la version texte alternatif, qui assure une lisibilité même si les images ne se chargent pas. Les normes d'accessibilité web (WCAG) s'appliquent aussi à l'emailing, et il est bon de s'en inspirer. Enfin, n'oublions pas le dark mode, de plus en plus utilisé. Une newsletter qui s'affiche mal en dark mode peut être rédhibitoire pour certains lecteurs. Il faut donc prévoir des styles CSS spécifiques pour ce mode d'affichage. On estime qu'environ 30% des utilisateurs activent le dark mode sur leurs appareils, ce n'est pas négligeable. Donc, oui, les templates peuvent être une solution rapide, mais il faut garder en tête tous ces éléments pour ne pas sacrifier la performance globale de la campagne. Un template mal adapté peut vite devenir un gouffre à temps et à argent.
Concernant le dark mode, c'est un point que j'avais complètement zappé ! Merci de le souligner, c'est clair que ça peut faire une grosse différence sur l'expérience utilisateur. Faut que je me penche là-dessus, je ne sais pas trop comment on adapte le CSS pour ça, mais je vais creuser.
Clairement, le dark mode, c'est le genre de détail qui peut te faire passer pour un pro ou un amateur. 😉 J'ai trouvé cette vidéo qui explique bien les bases de la mise en forme d'une newsletter, et justement, ils abordent un peu le sujet du dark mode. 👀
Ca peut t'aider à y voir plus clair !
Sympa la vidéo, je la regarderai ce soir en faisant mon nail art, tiens. Sinon, pour revenir au sujet, je suis d'accord avec tout ce qui a été dit sur l'importance de l'accessibilité et de la délivrabilité. Ce sont des points souvent sous-estimés, mais qui ont un impact énorme sur le succès d'une campagne.
RouleurSolide, quand tu dis "qui marche bien sur tous les clients mail", tu penses surtout à des problèmes d'affichage ou aussi à des soucis de délivrabilité ? Parce que c'est pas tout à fait la même chose et ça change pas mal les priorités.
Manon Lefèvre, en fait je pensais surtout à l'affichage, c'est vrai. La délivrabilité, c'est un autre souci, même si c'est lié, j'imagine. Disons que je voulais surtout éviter les mauvaises surprises quand le mail arrive, genre les images qui se baladent ou le texte illisible. Mais si t'as des conseils pour la délivrabilité, je suis preneur aussi, hein !
Bon, si je récapépète un peu, on a parlé de : * L'importance du responsive et des tableaux imbriqués pour l'affichage. * Templates : bien ou pas bien, selon le temps et les besoins. ⏱️ * Les aspects souvent oubliés : objet du mail, preheader, accessibilité et surtout délivrabilité (SPF, DKIM, DMARC). 📧 * Le dark mode, qui devient incontournable. 🌙 Et enfin, la distinction entre problèmes d'affichage et de délivrabilité. C'est un bon résumé, non ? 😉
Merci AnalyseurSensible pour cette récapitulation, ça synthétise bien les points importants soulevés.
Pasteur, ta gratitude me touche, mais la synthèse, c'est mon dada. C'est comme les easter eggs dans le code, faut savoir les dénicher et les mettre en valeur. Pour compléter, et vu qu'on parle de délivrabilité, je me permets d'ajouter un truc qui m'a toujours interpellé : l'impact de la réputation de l'adresse IP d'envoi. Parce que bon, c'est bien de configurer SPF, DKIM et DMARC, mais si ton IP est blacklistée, t'as beau avoir un HTML aux petits oignons, c'est mort. Un peu comme si tu voulais rentrer en boîte avec des baskets trouées, même si t'as une chemise de compète. J'avais lu une étude (faut que je la retrouve, si ça intéresse) qui montrait que les entreprises qui surveillent activement la réputation de leur IP ont un taux de délivrabilité supérieur de... tenez-vous bien... 40% ! C'est pas rien, hein. Surtout quand on sait que chaque mail qui arrive pas, c'est potentiellement du chiffre d'affaires perdu. Et sinon, un truc tout bête, mais auquel on ne pense pas toujours : le nom de l'expéditeur. Un nom clair et reconnaissable, c'est la base. Parce que si le destinataire voit un truc du genre "[email protected]", il y a de fortes chances qu'il zappe direct, même si l'objet du mail est génial. C'est comme si Batman se présentait sous le nom de Bruce Wayne, les gens seraient méfiants. Donc voilà, c'était ma petite contribution du jour. En espérant que ça puisse servir à RouleurSolide et aux autres. Et, au passage, merci AnalyseurPro39 pour les stats sur le taux d'ouverture grâce à un bon objet. 30%, c'est pas mal, faut que j'en parle au service marketing. 😎
EtherPunk98, ton analogie avec les baskets trouées pour la réputation IP, elle est parfaite ! C'est tellement parlant. Et tu as raison, on a tendance à se focaliser sur le contenu et l'esthétique, mais si la base est pourrie, tout s'effondre. Je vais me renseigner sur les outils de surveillance de la réputation IP, merci pour le tuyau !
C'est un peu facile de dire que tout s'effondre si la base est pourrie, Manon Lefèvre. 😒 Bien sûr, la réputation IP c'est important, personne ne dit le contraire. Mais faut pas non plus noircir le tableau. Y'a des solutions, des outils pour monitorer et corriger le tir. C'est pas la fin du monde non plus. Faut juste pas paniquer. Et puis, un bon contenu, ça peut rattraper pas mal de choses, quand même. 😌